Méthode GDS

La Méthode G.D.S.

 

Godelieve Denys-Struyf

Kinésithérapeute et ostéopathe belge, fondatrice de la méthode G.D.S.

La Méthode des chaînes musculaires et articulaires G.D.S. a été élaborée à partir des années ‘60 par Madame Godelieve Denys-Struyf, kinésithérapeute et ostéopathe belge. En 1983, Godelieve Denys-Struyf fonde l’Institut des Chaines musculaires et articulaires et des Techniques G.D.S. (ICTGDS) qui veille encore aujourd’hui à la préservation de la qualité de l’enseignement, de la diffusion et de la’application correcte de la méthode G.D.S. de par le monde.

 

Son sens aigu de l’observation, renforcé par sa formation d’artiste portraitiste, lui a permis de définir et de progressivement ajuster une méthode globale de kinésithérapie qui intègre le fonctionnement du corps et ses liens indissociables avec le comportement psychologique.

La Méthode G.D.S. est une approche tant préventive que thérapeutique qui base ses interventions sur la notion fondamentale du terrain prédisposant.

AM

AM

Chaîne Antéro-Médiane 

PA-AP

PA-AP

Chaînes Postéro-Antérieure et Antéro-Postérieure

PM

PM

Chaîne Postéro-Médiane

PM

Chaîne Antéro-Latérale

 

PM

Chaîne Postéro-Latérale

L’auteur a mis en évidence 6 familles de muscles qui sont les outils de l’expression psycho-corporelle.

Le corps forme une unité dont toutes les parties sont interdépendantes, les muscles et leurs enveloppes organisées en chaînes les relient entre elles.

Nos émotions, nos sentiments, notre manière d’être et notre vécu s’expriment au travers de ce système qui influence nos gestes et notre posture et nous situe dans une communication non verbale avec l’environnement : c’est ce que nous appelons le langage parlé du corps.

Les familles musculaires, quand elles sont souples et bien accordées, assurent notre unité et notre adaptabilité pour faire face aux nécessités de la vie.


Dans l’excès, ces familles peuvent devenir chaînes de tension myo-fasciales emprisonnant le corps dans une attitude rigidifiée.

Ce phénomène, lorsqu’il se répète et se prolonge dans le temps, marque le corps d’empreintes spécifiques et détermine de manière progressive une cascade de dysfonctions articulaires.

On passe alors de la physiologie d’un langage parlé du corps à la pathologie d’un langage gravé, d’où résulte un terrain fragilisé.

Comment soigne-t-on par la méthode G.D.S. ?

L’approche de la personne est individualisée; le symptôme est replacé dans son contexte global qui tient compte de l’unité profonde entre l’appareil locomoteur et l’appareil psychique. Selon les besoins de la personne, les praticiens de la méthode utilisent une approche corporelle et/ou psycho-corporelle. 

 

​L’approche kinésithérapique utilise des outils dont la variété permet une adaptation au terrain spécifique de chacun. Ils regroupent des manoeuvres de massage, des techniques réflexes, des postures d’étirements ou encore des stimulations, afin d’accorder les tensions musculaires entre elles, ainsi que des modelages ostéo-articulaires pour retrouver une liberté de mouvement.


En suivant un fil conducteur propre à la Méthode G.D.S., l’approche psycho-corporelle propose un processus d’unification de la personne, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte. A partir d’un travail corporel et de mises en situations, de jeux et de rejeux, elle permet de restaurer et de renforcer une construction fragilisée par le vécu.

La méthode accorde une grande importance à la prise de conscience du corps, en particulier de sa charpente osseuse, et à l’apprentissage du geste juste qui sont les clés pour une utilisation optimale du corps.

Les indications de la méthode G.D.S. ?

​A titre thérapeutique


En se basant sur la notion de terrain prédisposant, la Méthode G.D.S. remonte à l’origine de nombreuses pathologies habituellement regroupées sous le vocable d’affections rhumatismales (arthroses, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies, lumbagos, sciatalgies, cruralgies…).
En orthopédie, les troubles statiques de la colonne vertébrale (excès de lordose, de cyphose ou scoliose) en tirent bénéfice, d’autant plus que l’approche est globale et prend en compte un grand nombre de paramètres entrant en jeu dans ces affections.

Elle propose des solutions efficaces et durables pour le traitement des atteintes des membres inférieurs (coxarthroses, douleurs et troubles statiques des genoux et des pieds…) et des membres supérieurs (périarthrite scapulo-humérale, tendinites du coude, syndrôme du canal carpien …), ainsi que pour les séquelles de fractures, d’entorses et d’élongations. Elle est utile dans la prise en charge des conséquences locomotrices d’atteintes neurologiques. Font également partie de ses applications, l’accompagnement périnatal et l’accompagnement du développement de l’enfant ou de l’adolescent sujets à des problèmes corporels ou comportementaux.

A titre préventif

Le développement de la présence au corps permet une meilleure gestion au quotidien des douleurs posturales liées aux gestes professionnels, des tensions musculaires dues au stress et prévient l’usure prématurée des articulations.

La Méthode G.D.S. propose aussi des stratégies d’entretien pour éviter les récidives et l’apparition de nouveaux dysfonctionnements.
A tout âge de la vie, elle conduit la personne vers une plus grande autonomie.

© APGDS. Tout droits réservés